Pour la 7 fois, une opération de surveillance est organisée en Bourgogne-Franche-Comté sur les pollens d’ambroisie, plante invasive très allergène.
Atmo Bourgogne-Franche-Comté, en partenariat avec l’agence régionale de santé (ARS, financeur), le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) et les réseaux d’allergologues de la région (RAFT et ANAFORCAL), mène une nouvelle étude de surveillance des pollens d’ambroisie. « Véritable problème de santé publique, mais également au niveau agricole, l’ambroisie fait l’objet d’une surveillance accrue dans la région », précise le communiqué de presse. C’est la 7e opération menée par Atmo, après 2008, 2012, 2015, 2016, 2017 et 2018). Huit capteurs sont utilisés dans cette surveillance : Montbéliard, Besançon, Dole, Bletterans, Mâcon, Dijon, Chalon et Nevers.
« L’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) et l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) sont des plantes invasives originaires d’Amérique du nord et capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux (parcelles agricoles, bords de route, chantiers, friches, etc.), indique le ministère des solidarités et de la santé. Leur pollen, émis en fin d’été, provoque de fortes réactions allergiques (rhinites, etc.) chez les personnes sensibles. C’est également une menace pour l’agriculture (pertes de rendement dans certaines cultures) et pour la biodiversité (concurrence avec certains végétaux en bords de cours d’eau). Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il faut rapidement l’éliminer car il est difficile de l’éradiquer une fois qu’il est installé. »
Évaluer l’exposition
Les prélèvements débutent mardi 30 juillet. « Le premier bulletin d’information relatif aux pollens d’ambroisie devrait être diffusé le vendredi 9 août, annonce le communiqué. Cette étude prendra fin lorsque la pollinisation de la plante sera terminée, aux alentours de début octobre. »
Cette campagne repose sur trois objectifs : évaluer l’exposition aux pollens d’’ambroisie en région Bourgogne-Franche-Comté ; estimer l’origine géographique des pollens captés ; et suivre l’évolution des taux au fil des ans.